Au cœur de l’Asie se trouve la Corée du Nord, une nation entourée de secret et gouvernée par un régime énigmatique. L’article présente un pays connu pour son militarisme et son isolement diplomatique, révélant une réalité souvent méconnue du monde extérieur.
Plongez dans un monde où les prouesses militaires contrastent fortement avec les luttes quotidiennes de la population. Nous explorons la tapisserie complexe de la vie nord-coréenne, de l’omniprésence de l’armée aux infrastructures sous-développées, dressant le portrait d’une société pleine de contradictions.
Rejoignez-nous pour un voyage révélateur dans les recoins cachés de la Corée du Nord. Des règles strictes qui régissent la vie quotidienne aux aspects inattendus de sa culture, nous découvrons les vérités qui se cachent derrière la façade de cette nation mystérieuse et souvent mal comprise.
La puissance militaire contre l’argent
Malgré les restrictions sévères imposées à l’information, on pense que la Corée du Nord consacre une part importante de son budget à son armée. Elle utilise notamment des armes de pointe comme des lasers et des missiles interdits, ce qui témoigne de l’importance qu’elle accorde à la puissance militaire.

La Corée du Nord ne s’appuie pas uniquement sur des forces armées traditionnelles ; elle dispose d’une formidable unité de cyberguerre. De plus, tous les citoyens de plus de 18 ans, y compris les femmes, sont tenus de servir dans l’armée, ce qui témoigne de l’importance de l’investissement du gouvernement dans la défense.
Des chemins semés d’embûches
Alors que la Corée du Nord consacre des fonds à son armée, ses infrastructures, en particulier les routes, restent sous-développées. En fait, seuls 3 % des routes sont asphaltées, ce qui souligne le manque d’intérêt du gouvernement pour les infrastructures de base.

Voyager en Corée du Nord peut être une véritable aventure, avec plus de 120 000 kilomètres carrés de routes, dont seulement 2,83 % sont goudronnées. Cela signifie que la plupart des voyages en Corée du Nord se font sur des chemins accidentés et non asphaltés, un contraste saisissant avec ce à quoi nous sommes habitués.
Chroniques de corruption
La réputation de la Corée du Nord en matière de corruption est bien connue. En 2015, elle a été classée à égalité avec le pays le plus corrompu du monde. Sous le règne de Kim Jong-un, la corruption semble s’être profondément enracinée dans le tissu national.

Selon l’indice de perception de la corruption, la Corée du Nord n’obtient qu’une note de 14 sur 100, la note 0 correspondant à un niveau de corruption élevé. Cela la place dans le top 5 des pays les plus corrompus, aux côtés de la Somalie, qui obtient une note légèrement inférieure (10).
Travail scolaire ou travail des enfants ?
En Corée du Nord, les élèves doivent fournir leur propre bureau, leur propre chaise et même leur propre chauffage pendant l’hiver. En outre, ils sont souvent obligés de travailler en plus de leurs études, en produisant des biens pour le gouvernement.

Face à cette situation, les parents sont confrontés à des choix difficiles : soudoyer les enseignants ou interrompre l’éducation de leurs enfants. La triste réalité est que l’éducation a un coût qui va bien au-delà de l’apprentissage.
Bill Gates contre le PIB de la Corée du Nord
En 2019, la valeur nette de Bill Gates s’élevait à la somme stupéfiante de 102,4 milliards de dollars, alors que le PIB de la Corée du Nord ne s’élevait qu’à 17,4 milliards de dollars. Cette grande différence met en évidence les ressources économiques limitées dont dispose le peuple nord-coréen.

Le PIB de la Corée du Nord est dérisoire par rapport à celui de l’Amérique, qui s’élève à 19,39 billions de dollars. Le gouvernement nord-coréen contrôle étroitement tout, de la production à la fixation des prix, ce qui contraste fortement avec les libertés économiques dont nous jouissons.
Un pays pas si grand que ça
Beaucoup pensent que la Corée du Nord est un grand pays, mais elle est en fait assez petite, à peine plus grande que la Pennsylvanie. Cette comparaison donne une idée de l’échelle d’un pays souvent entouré de mystère.

La Corée du Nord couvre 120 538 kilomètres carrés, soit un peu plus que la Pennsylvanie. Il est intéressant de noter que seuls 19,5 % de ces terres se prêtent à l’agriculture, ce qui représente un défi pour la production alimentaire dans le pays.
Le paradis de la marijuana ?
La Corée du Nord pourrait sembler être un paradis pour les amateurs de “Mary Jane”, si vous voyez ce que nous voulons dire, car il semble que l’achat et la consommation d’herbe soient presque légaux. Les visiteurs s’étonnent souvent de l’attitude laxiste à l’égard du cannabis dans le pays.

Bien qu’il existe quelques règles nominales contre la marijuana, l’application de ces règles est apparemment peu rigoureuse. Il est difficile de savoir si ces normes laxistes s’appliquent à la fois aux habitants et aux touristes. En revanche, le gouvernement sanctionne sévèrement la consommation de méthamphétamine.
Visites guidées uniquement
Vous prévoyez un voyage en Corée du Nord ? Attendez-vous à ce qu’un guide agréé par l’État vous soit attribué. Il n’y a pas d’échappatoire possible : ces guides suivent chacun de vos mouvements et s’assurent que vous respectez l’itinéraire établi par les autorités.

Des visiteurs comme le photographe Michal Huniewicz racontent leur expérience de surveillance constante, les guides dictant tout, des horaires quotidiens à l’heure du coucher, étouffant tout sentiment de liberté pendant le séjour.
Le service public à la nord-coréenne
Comme vous l’avez probablement deviné à la lecture des autres récits, en Corée du Nord, le service public prend une forme unique, comme les jeunes filles en uniforme qui balaient les allées du Grand Monument de Mansu Hill. C’est un spectacle peu familier aux visiteurs américains, qui reflète une approche différente du devoir civique.

Les transfuges nous ont dit que les citoyens sont regroupés en fonction de leur loyauté envers le gouvernement, ce qui influe sur leur statut social et leurs responsabilités. Des facteurs tels que le passé politique, le comportement et même l’histoire familiale déterminent le niveau de loyauté d’une personne.
L’armée à tous les coins de rue
Avec plus de 1,2 million de soldats actifs, l’armée nord-coréenne, connue sous le nom d’Armée populaire de Corée (APC), est omniprésente. C’est l’une des plus grandes forces armées du monde, avec des soldats visibles dans tout le pays.

Fait remarquable, environ 1 citoyen sur 25 est un soldat enrôlé, ce qui souligne la domination de l’armée sur la société. La force terrestre, la plus grande branche de l’APK, compte environ un million de soldats.
Homogénéité des coupes de cheveux
En Corée du Nord, les coiffeurs n’ont peut-être pas le travail le plus passionnant, étant donné les règles strictes en matière de coupe de cheveux. Les hommes doivent arborer un style ressemblant à celui de Kim Jong-un, tandis que les femmes ont un choix limité, y compris des coiffures à l’image de l’épouse de Kim.

Selon certaines sources, les hommes doivent garder leurs cheveux à une longueur inférieure à 2 centimètres. Les femmes, elles aussi, doivent se conformer à des directives strictes et ne peuvent choisir que parmi 14 coiffures approuvées par le gouvernement.
Les habitants et les touristes font leurs achats séparément
L’expérience du photographe Michal Huniewicz met en évidence la ségrégation dans les magasins : les touristes et les habitants ne sont pas autorisés à faire leurs achats dans les mêmes magasins. Cette règle souligne la nature contrôlée et cachée du tourisme en Corée du Nord.

Les touristes occidentaux sont soumis à de lourdes restrictions : ils doivent informer les autorités de leurs projets et rester sous la surveillance de guides à tout moment, même pour une activité aussi banale que le shopping.
Rues impeccables, luttes cachées
Les rues de Pyongyang brillent par leur propreté, mais ce n’est pas seulement une question de fierté civique. Des amendes strictes permettent de tenir les déchets à distance, mais les rues ont aussi leurs secrets. Un photographe audacieux a capturé un moment rare : un habitant pris de court, contournant discrètement les règles.

Malgré l’apparence soignée de Pyongyang, les problèmes sous-jacents de la ville sont difficiles à masquer. La Corée du Nord consacre des ressources au maintien de cette façade, alors même que la capitale est confrontée à des problèmes plus profonds de délabrement et d’abandon.
Le coût élevé de la liberté
Fuir la Corée du Nord a un prix élevé, à la fois en termes de risques et de dollars. Pour le Nord-Coréen moyen, rêver d’une nouvelle vie signifie faire face à la somme impossible de 8 000 dollars. Un chiffre impressionnant, surtout dans un pays où la pauvreté est très répandue.

Ceux qui rassemblent le courage et les fonds nécessaires pour partir voient leur voyage s’arrêter aux portes de la Chine. Même avec 8 000 dollars, les réfugiés ne trouvent guère de réconfort car la Chine leur refuse le statut et la protection qu’ils recherchent désespérément.
Camions militaires : Pas ce qu’ils semblent être
En Corée du Nord, les camions militaires ne sont pas ce qu’ils semblent être. Ils ne servent pas à combattre, mais à déplacer les soldats. Il est risqué de les photographier, ce qui conduit souvent à la prison. Un photographe a tout risqué pour un cliché éloigné, évitant de justesse les ennuis.

Ces camions symbolisent l’approche unique de la Corée du Nord en matière de ressources militaires. La photo, prise secrètement, révèle une autre facette des forces armées du pays, rarement vue par le monde extérieur.
Mélodies sous surveillance
“Harmonie sous surveillance” : Sous Kim Il-Sung, le jazz était interdit et toute musique devait faire écho à l’idéologie de l’État. Son successeur, Kim Jong-il, a assoupli les règles, laissant même entrer des airs occidentaux.

Voici le Moranbong Band, l’élite musicale nord-coréenne, triée sur le volet par Kim Jong-un. Ne se produisant qu’à l’occasion d’événements choisis, ils incarnent l’ouverture contrôlée du régime à la musique.
Le fardeau des travailleurs de l’État
En Corée du Nord, les travailleurs de l’État incarnent le dur labeur, manquant souvent de moyens de transport de base. Les images révèlent leur lutte : le travail manuel sans l’aide de véhicules, un contraste frappant avec l’allocation des ressources par l’armée.

La majeure partie du budget national étant consacrée à l’armée, il ne reste plus grand-chose pour les projets civiques. Les citoyens ordinaires font les frais de ce déséquilibre ; leur labeur quotidien témoigne des priorités de l’État.
Restrictions des déplacements dans le Royaume ermite
Les déplacements à l’intérieur de la Corée du Nord sont étroitement contrôlés. Les citoyens ont besoin d’un permis, même pour de simples déplacements, ce qui rappelle brutalement l’emprise du gouvernement sur la vie quotidienne. Se déplacer d’une ville à l’autre n’est pas une question de choix, mais un privilège accordé avec parcimonie.

Pour les trajets plus longs, les voitures sont rares. L’État oriente les gens vers les bus ou les trains, en surveillant de près leurs déplacements. Ce système garantit que tout le monde voyage sous l’œil vigilant du régime.
Monter dans le bus
La Corée du Nord s’appuie fortement sur les transports en commun, car il est rare de posséder une voiture. Les bus, très fréquentés, sont le pouls des déplacements, transportant les gens de leur domicile à leur lieu de travail. Ils donnent un aperçu de la vie quotidienne des Nord-Coréens, chaque trajet étant une histoire en soi.

Même pour les rares personnes disposant d’une voiture, voyager en dehors de leur ville n’est pas une sinécure. Les permis sont obligatoires, ce qui fait du bus le moyen de transport privilégié. Imaginez que vous ayez besoin d’un laissez-passer spécial pour visiter la ville voisine : c’est un autre monde !
La fierté de Pyongyang
Depuis 1948, Pyongyang est la fière capitale de la Corée du Nord. Reconstruite à partir des ruines laissées par la guerre de Corée, elle brille aujourd’hui comme la plus grande ville du pays. Plus qu’une ville, c’est un symbole de résilience et de fierté.

Le photographe Michael Huniewicz a su saisir cet esprit. Son guide a mis l’accent sur les rues impeccables de Pyongyang, qui font la fierté des habitants. C’est une ville qui a été nettoyée non seulement pour être propre, mais aussi dans le cœur de ses habitants.
Des structures simples
L’architecture nord-coréenne est une leçon de simplicité. À l’exception de quelques bâtiments grandioses, le paysage est marqué par des conceptions basiques. Quelle en est la raison ? C’est un mystère. Mais ces structures racontent l’histoire d’une nation aux ambitions modestes.

Cette simplicité peut sembler austère aux yeux des étrangers, mais de nombreux Nord-Coréens y vivent. Cela nous rappelle que la beauté réside souvent dans la simplicité, et pas seulement dans la grandeur.
Des portes fantômes
Les gares ferroviaires de Corée du Nord sont empreintes d’un silence inquiétant. Malgré l’importance des transports publics, ces portes d’entrée sont souvent désertes. C’est un contraste saisissant avec les centres de transit animés que nous connaissons.

L’objectif de M. Huniewicz a saisi ces scènes silencieuses. Il a noté la solitude de ces stations. Elles ressemblent aux décors d’une histoire de fantômes, silencieuses et en attente. Peut-être la toile de fond idéale pour une histoire à faire froid dans le dos !
Promenade dans le silence
Un photographe a capturé le calme des rues nord-coréennes. Avec une circulation peu dense, les routes deviennent des chemins pour les piétons, un contraste saisissant avec les rues animées auxquelles nous sommes habitués.

M. Huniewicz a observé un schéma intrigant : son guide ralentissait pour les vues panoramiques et accélérait pour les sites moins attrayants. C’est comme une conduite chorégraphiée à travers une terre de contrastes, où chaque virage raconte une histoire différente.
Pas de sortie : Le rideau de fer de la Corée du Nord
En Corée du Nord, les gens sont enfermés dans leur propre pays et n’ont pas la liberté d’en sortir. Si vous tentez de vous échapper, vous risquez un cauchemar : les horreurs d’un camp de concentration ou même la mort.

S’échapper n’est que la moitié de la bataille. Ceux qui s’en sortent tombent souvent dans un autre piège. Capturés par les autorités chinoises, les hommes sont renvoyés de force, tandis que les femmes connaissent un sort plus sombre : elles sont vendues pour être mariées à des Chinois.
Gare fantôme : Une mise en scène ?
Michael Huniewicz, un photographe à l’œil vif, a senti quelque chose d’anormal dans une gare nord-coréenne. Des foules bien habillées, mais étrangement, aucun train n’était attendu ce jour-là, à l’exception d’un seul.

L’horaire du seul train a éveillé les soupçons. Cette gare n’était-elle qu’une simple vitrine ? Les gens se déplaçaient sans but précis, comme s’il s’agissait d’une mise en scène d’une nation obsédée par les apparences.
Les champs sans fin
En parcourant la campagne nord-coréenne, vous verrez des terres agricoles s’étendant à l’infini jusqu’à l’horizon. Une scène pastorale, mais qui n’est pas sans difficultés.

Ici, les agriculteurs travaillent dans les rizières en utilisant des méthodes rudimentaires. Le gouvernement leur ayant interdit d’utiliser des engrais, ils se contentent d’excréments, ce qui témoigne de leur résilience et de la négligence du régime.
Interdits : Taxis à Pyongyang
En Corée du Nord, les touristes n’ont pas le droit d’utiliser les taxis, une restriction qui en dit long sur les mécanismes de contrôle du pays.

Les touristes doivent s’orienter dans la ville avec des guides, ce qui les prive d’expériences quotidiennes telles que les taxis locaux. Cette politique ne se contente pas de limiter la liberté de mouvement, elle révèle également des dynamiques économiques et sociales sous-jacentes.
Gardiens en bronze
Sur la colline de Mansu, les statues de bronze de Kim Il-sung et de Kim Jong-il symbolisent le pouvoir. Les Nord-Coréens les observent avec un mélange de respect et de crainte.

Ces figures colossales sont adossées au musée de la révolution coréenne, incarnant la présence vigilante du régime. Pour les habitants, ces statues sont plus que de l’art ; ce sont des gardiens omniprésents dans une nation enveloppée de mystère.
La fracture du développement : Un fleuve à part
Si l’on regarde de l’autre côté du fleuve Yalu, on a l’impression de voir deux mondes différents. D’un côté, la Chine en pleine effervescence ; de l’autre, l’étendue tranquille de la Corée du Nord. Cette photo saisissante illustre la disparité frappante entre les deux nations.

Là où le développement prospère en Chine, son voisin présente une scène tout à fait différente. Le fleuve Yalu n’est pas seulement une frontière naturelle, c’est aussi une ligne de démarcation entre le progrès et la stagnation, comme le montre cette image saisissante.
La vie s’arrête pour le train
Vous avez déjà attendu un train ? En Corée du Nord, c’est un rituel quotidien. Ce cliché montre des habitants qui interrompent leur vie en attendant l’arrivée du train. Quelques minutes d’attente, mais un aperçu du rythme de leur journée.

Ici, le monde s’arrête momentanément à l’approche d’un train. Sur cette photo, un garde surveille la foule arrêtée, assurant l’ordre dans ces moments brefs et immobiles.
Photographie hors limites
Défiant les règles, cette photo audacieuse offre un rare aperçu d’un spectacle interdit. Même contre l’avis d’un guide, le photographe a photographié une tour rose délabrée, dont la désolation est curieusement complétée par des cultures florissantes et des enfants enjoués.

Cette image, un acte de défi audacieux, révèle un coin abandonné de la Corée du Nord, habituellement caché des objectifs. Au milieu de la désolation, des signes de vie persistent, contrastant fortement avec les règles qui cherchent à les dissimuler.
La rareté des voitures
Dans un pays où la possession d’une voiture est un rêve lointain pour beaucoup, cette image capture l’essence des déplacements quotidiens. À pied ou à vélo, les rues nord-coréennes témoignent de la résilience de la population en période de pénurie.

Imaginez un monde sans embouteillages : c’est la Corée du Nord. Cette photo montre la réalité simple des transports ici : pas de voitures, juste le rythme régulier des déplacements à pied et à pédale, un contraste saisissant avec les luxes que nous tenons souvent pour acquis.
Rues surveillées
Dans cette photo révélatrice, le regard omniprésent d’un soldat se pose sur les nettoyeurs de rue à Pyongyang. Une surveillance constante qui dresse le portrait d’une vie sous haute surveillance, même dans les tâches les plus banales.

Ce cliché de Michael Huniewicz capture une scène courante : des travailleurs sous la surveillance vigilante d’un soldat. Elle nous donne un aperçu de la réalité contrôlée de la Corée du Nord ; même la vie quotidienne n’échappe pas à la surveillance constante.
The Daily Grind : Les déplacements en Corée du Nord
Cette photo donne une image sombre des trajets quotidiens en Corée du Nord. Vêtus d’uniformes qui évoquent des fonctions de service public, ces individus se rendent péniblement à leur travail, leurs visages reflétant la dureté de leur vie, capturée de manière éloquente par le photographe.

Chaque matin, comme une horloge, les Nord-Coréens se rendent au travail. Cette image capture leur voyage stoïque, une marche uniforme dans des conditions difficiles, révélant une routine poignante et sans émotion.
Le calendrier Juche
La Corée du Nord suit son propre rythme avec le calendrier Juche, qui commence en 1912, année de naissance de Kim Il-Sung. Cette photographie illustre un mélange de tradition coréenne ancestrale et de modernité, une façon unique de chronométrer le temps depuis 1977.

Alors que le monde entier suit le calendrier grégorien, la Corée du Nord se distingue avec le calendrier Juche. Cette intéressante fusion des traditions coréennes et des normes mondiales, comme le montre cette image, marque une perspective historique distincte.
Un village de propagande
Kijong-dong, niché près de la frontière sud-coréenne, est une énigme. Établi en 1953, ce village, avec ses bâtiments modernes et ses champs entretenus, comme le montre cette photo, est soupçonné d’être une simple façade de propagande.

Cette image intrigante de Kijong-dong soulève des questions : s’agit-il d’une communauté prospère ou d’un stratagème stratégique contre la Corée du Sud ? Les équipements haut de gamme du village contrastent fortement avec la réalité nord-coréenne typique.
Un pont entre deux mondes
Le pont de l’amitié sino-coréenne, qui relie Dandong à Sinuiju, offre un contraste saisissant sur cette image. Les lumières éclatantes du pont s’arrêtent brusquement sur l’étendue sombre et lugubre de la Corée du Nord.

Cette photo capture une juxtaposition frappante : les couleurs vives du pont contre la toile de fond sombre de la Corée du Nord. Elle symbolise le passage de la luminosité à une morosité incertaine.
La bande-son inéluctable
Imaginez un monde où la propagande gouvernementale est le bruit de fond constant. Cette photo montre une scène typique : une serveuse au travail, entourée par l’écho incessant des messages du gouvernement, rappelant sans cesse la présence du régime.

Sur cette image poignante, une serveuse vaque à ses occupations, mais la réalité est dans l’air. La propagande gouvernementale est omniprésente, une présence invisible et pourtant écrasante dans la vie des Nord-Coréens.
Une égalité des sexes surprenante
La Corée du Nord s’enorgueillit de lois surprenantes en matière d’égalité des sexes, qui surpassent celles de nombreux autres pays. Les femmes jouissent de droits en matière de partage des biens, d’égalité sur le lieu de travail et de liberté dans le choix du mariage et du divorce. C’est un contraste saisissant avec ce que l’on pourrait attendre de cet État secret.

Cependant, tout n’est pas rose. Malgré ces lois, les postes de haut niveau sont souvent occupés par des épouses ou des proches de l’élite. Pourtant, le niveau des droits des femmes reste supérieur à celui de nombreux pays occidentaux, ce qui remet en question nos perceptions.
Aide-mémoire du voyageur : La Corée du Nord
Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemble une valise pour la Corée du Nord ? C’est ce qu’a fait le photographe Michal Huniewicz en remplissant un formulaire douanier détaillé. Chaque objet, petit ou grand, doit être déclaré, afin de s’assurer que rien d'”interdit” ne passe au travers des mailles du filet.

La liste des interdits ? Elle est longue : pas d’appareils GPS, pas de films coréens et surtout pas de livres sur la Corée du Nord, même pas de guides ! C’est un rappel brutal du contrôle rigoureux exercé à l’intérieur des frontières.
Une différence de taille
Fait intriguant, les Nord-Coréens sont plus petits que leurs voisins du sud. Pourquoi ? 24 % d’entre eux souffrent de malnutrition. Leur régime alimentaire ? Essentiellement du chou et du maïs marinés, ce qui est loin d’être suffisant pour une bonne croissance.

Quel en est l’impact ? Il est mesurable. Selon le Programme alimentaire mondial, les générations de l’après-guerre de Corée mesurent environ 5 cm de moins que les Sud-Coréens. Une statistique qui donne à réfléchir et qui reflète les conditions de vie difficiles du pays.
Les outsiders olympiques brillent
Contrairement aux attentes, la Corée du Nord appauvrie a une présence olympique frappante. Elle participe aux compétitions depuis 1964, défiant les pronostics par sa participation et ses performances.

Son palmarès ? Un nombre impressionnant de 56 médailles d’or dans divers sports comme le judo et la gymnastique. C’est un témoignage de la détermination et de l’habileté de leurs athlètes, qui montre une autre facette de cette nation énigmatique.
Des règles strictes pour les photos
Pouvez-vous imaginer qu’on vous dise comment prendre une photo ? C’est ce qu’a découvert le photographe Michal Huniewicz au Mansu Hill Grand Monument, en Corée du Nord. La règle ? Les clichés doivent inclure les deux dirigeants, entièrement et parfaitement cadrés.

Si vous enfreignez la règle, votre photo disparaît. Pourtant, Michal Huniewicz, qui n’hésite pas à contourner les règles, a pris de nombreuses photos à sa manière, révélant ainsi les règles strictes et souvent bizarres auxquelles sont soumis les touristes.
L’accordéon : un favori national
En Corée du Nord, l’accordéon n’est pas seulement un instrument, c’est aussi un élément culturel essentiel. Contrairement à ce qui se passe ailleurs, où les accordéons sont rares, en Corée du Nord, ils sont synonymes de tradition et d’histoire. Depuis les années 1990, les enseignants doivent obligatoirement apprendre l’accordéon.

Cette politique unique permet à l’accordéon de rester en vie et d’être apprécié, une curieuse bizarrerie culturelle de ce pays isolé. Chaque section est conçue pour intéresser et informer vos lecteurs grâce à un mélange de faits et de style narratif, ce qui rend le contenu à la fois informatif et accessible.